Des langues
Des langues qui roulent
Des éclairs des passages,
Des trops beaucoup trop lourdes
Où poussent des paysages
Des salives qui s'assèchent
En de grandes idées
Des multiples de prêches
Des langues évaporées
Quand le bide est naufrage
La faille s'est obstinée
Y'a pas d'or chez les sages,
La vie est une fée
Quand le bide est orage
L'applatit c'est l'inée
Et les maux des bas âges
Bientot élucidés
Des langues sans cagoules
Sans peur de choquer
Font exploser les foules
Songes compartimentés
Langues qui ravissent
Qui suscitent l'enfer
Celles qui refroidissent
Tous les damnés de l'univers
Quand le bide est naufrage
La faille s'est obstinée
Y'a pas d'or chez les sages,
La vie est une fée
Quand le bide est orage
L'applatit c'est l'inée
Et les maux des bas âges
Bientot élucidés
Sacrés songes bercés
Entre mondes aiguisés
S'en sortir est un fait
Plus ou moins déguisé
Reception d'émission
Cette langue est la tienne
Je brouille sa précision
Avouant que je peine
J'ai le bide vrillé
Faudrait que j'le nourisse
D'instints démystifiés
D'assénages moins lisses
Vision quasi métisse
Reflet inquantatoire
De ce digne d'Ulysse
Qu'est parti sans savoir
De ce digne d'Ulysse
Qu'est parti sans savoir.