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SlamDiice
25 juin 2011

Paris

Ecoute : version 4 titre "A Propos..." - MoiJe 2011

Clip (2011)


"Paris" by Diice au Kibélé le 11 avril 2009
   

-A Paris je me suicide,
je me meurs en solitaire,
Tout seul, je manque d'air
Etouffé par le poids des tuiles
-Paris c'est ma ville,
Comme un cordon alambiqué
Je n'ère plus, pour me blinder
Contre tes charmes, Paris la ville.
-Je me cache tes lumières
Les ressorts quand ça fait bien,
Paris n'est plus, une fois éteint
La Seine, rêve d'être rivière.
-Paris, j'aborde tes quais,
côté glacé Qui refroidit
le sang d'un souvenir
Si chaud, dans mes désirs

-Paris, j'aime pas tes fourmis
Mais tes fourmillements
Tes coups de nerfs, et le cheminement
De la rage qui grandit
-Paris j'aime que tu sourcilles,
Quand je cligne, mon oeil en l'air
Tous ces hasards que t'éparpilles
Qui échappent aux terre-à-terre
-Je t'ai erré, de fils en quartiers,
De fontaines en marronniers,
Paris ma ville, je t'ai aimé
Même très bien rêvé
-Quand tu pesais moins lourde Quand tu me ravissais encore
Quand n'apparaissait pas encore ta graisse,
Tes vergetures, ta peste, et tes foulures,
différentes sur chaque fêlures.

-Des tours de clefs, bien trop tournés
Qui montrent leur dos à la paix
Paris ville parmi les villes
Paris ou mille feux brillent
- Tu portes en toi,
Les sens obligatoires De la city,
Si t'es servit, sert la city
Brouille pour entrevoir,
-Porte là dans tes pleurs,
Comme on porte une fiancée
Paris, jamais à moitié.
Paris pardonne, quand on lui donne.
-Paris s'éteindra un jour
Bête immonde des picadors
Hasta luego, défaut du sort
Comme un fardeau, une tête de mort

-Quand on décroche, quand on s'éloigne,
Tous les coups d'oeil sont capitale,
Nom qui sonne mal, qui siffle chien
On reconnaît la race des trop urbains
-Comme cernés d'yeux contemporains
Qui clignotent 100% blindés
Par l'extase des préjugés
Qui défigurent, qui se rassurent.
-A paris, viendra la rencontre
plus question d'encontre,
Ses lumières aveugleront,
tous ceux qui lui disent non.
-Vivre Paris, c'est un travail
Rien de bien naturel en sommes,
savoir cerner le détail
Ne pas recommencer Sodome
-L'empêcher de se rapprocher,
Des si beaux très vieux rochers
Des déserts de paille, des champs de blés
Que Paris n'enflamme pas le bûcher
-Paris nous survivra
Paris ma ville
C'est délicat
D'arrêter de me droguer de toi...

-"J'aime Paris car j'aime les gens,
- dit-il élégamment -
Ses bars pourris et ses légendes,
Les gens s'entassent, et se la ramasse
-Pertinent le clin d'oeil,
affinée la rétine !
Explication d'orgueil
Les noyades se déclinent.
-Paris c'est ça, idées en tas
En tas c'est sure le pied astral
Lui fait de l'oeil, le partage ose
L'important, Paris la rose,
-La fraise Qu'on piétine aux marchés,
Marché noir ou blanc clinique
Où se mêlent fools, foules de flow antiques
Lacs naturels, c'est pathétique
-Paris s'rait africaine,
idyllique mère de l'idée.
Un peu de roots anti-haine
Y'a pas mieux pour digérer.
-Paris nous survivra
Paris ma ville,
C'est délicat
D'arrêter de me droguer de toi...

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